Fourmigue C

Naufrage : entre 80 et 60 av. J.-C.

Année de découverte : 1980

Année de fouille : 1980

L’épave est immergée à 60 mètres de fond. Le scientifique responsable des opérations archéologiques effectuées sur les restes de cet ancien navire fut Bernard Liou, avec le soutien du Drassm.

Coordonnées : latitude : 43.5499, longitude : 7.0884 (voir sur une carte).

Grand Ribaud F

Naufrage : v^e siècle av. J.-C.

Année de découverte : 1999

Années de fouille : 2000-2003

L’épave est immergée par 60 mètres de fond. Le scientifique responsable des opérations effectuées sur ce site fut Luc Long, avec le soutien du Drassm.

Coordonnées : latitude : 43.0127, longitude : 6.1304 (voir sur une carte).

L’épave de Ploumanac’h

Naufrage : fin du iv^e siècle apr. J.-C.

Année de découverte : 1983

Années de fouille : 1983-1986

Cette épave est immergée par 3 mètres de profondeur. Le responsable des fouilles archéologiques effectuées sur ce site fut Michel L’Hour, avec l’appui du Drassm.

Coordonnées : latitude : 48.8781, longitude : -3.4663 (voir sur une carte).

La Jeanne-Elisabeth

Naufrage : 14 novembre 1755

Année de découverte : 2006

Année de fouille : 2006

Les responsables des fouilles effectuées sur les restes de cet ancien navire furent Patrick Grandjean/Drassm (2008-2011) et Marine Jaouen/Drassm (2012-2018).

Coordonnées : latitude : 43.4854, longitude : 3.8947 (voir sur une carte).

La Lomellina

Naufrage : 1516

Année de découverte : 1979

Années de fouille : 1979, 1988

L’épave gît par 18 mètres de fond. Le scientifique responsable des opérations archéologiques effectuées sur les restes de cet ancien navire fut Max Guérout.

Coordonnées : latitude : 43.7014, longitude : 7.3147 (voir sur une carte).

À propos de l’application

Épaves antiques

Le patrimoine culturel subaquatique du littoral français

Découvrez les principales épaves de navires ayant sombré sur littoral français, de l’antiquité à l’époque moderne.

En 2001, l’UNESCO a adopté une Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, qui inclut les épaves de navires, mais aussi toute trace archéologique immergée depuis au moins un siècle, dans le cadre du droit de la mer et de la protection du « patrimoine mondial culturel et naturel ».

Cette définition vise ainsi deux types principaux de sites historiques et archéologiques : les épaves, d’une part, résultant du naufrage d’un navire en haute mer ou sur la côte, et d’autre part, un ensemble de sites sous-marins – entrées de port, hauts-fonds, bords de route et abris, mais aussi grottes, zones d’estran, sites de cités antiques... – associés à l’activité humaine.

Au-delà des fouilles réalisées sur la côte, comme dans les ports antiques atterris, un grand nombre d’épaves sont découvertes dans le domaine public maritime (eaux territoriales) à proximité de la zone côtière, dans des fonds permettant une exploration aquatique relativement praticable.

Parcourir les épaves découvertes par les archéologues invite à un voyage sur le littoral. Interface privilégiée pour de nombreuses activités humaines (la pêche, le tourisme balnéaire dès le xix^e siècle), le littoral est en même temps un lieu géographique et physique particulier, à la fois rare et fragile, et pour cela réglementé et protégé en France par plusieurs institutions, dont le Conservatoire du littoral.

Le 20 juin 2022 | Catégorie : Sciences humaines.