Géantes gazeuses

Corps céleste

Une géante gazeuse est une planète composée principalement de gaz légers, l’hydrogène et l’hélium. Ces planètes de grande taille, comme Jupiter et Saturne dans notre système solaire, n’ont pas de surface dure, mais des gaz tourbillonnants au-dessus d’un noyau solide.

En astronomie, une planète gazeuse ou géante gazeuse est une planète géante composée principalement de gaz légers comme l’hydrogène et l’hélium. Ces corps gazeux n’ont pas de surface solide, mais connaissent une atmosphère caractérisée par une moindre densité. Le gaz devient à l’inverse plus dense à mesure que la profondeur augmente, étant comprimé par les couches supérieures.

Parmi les huit planètes de notre système solaire, les quatre planètes intérieures (les plus proches du Soleil), de Mercure à Mars, sont appelées des planètes terrestres. Au-delà de l’orbite de Mars se trouve une ceinture de nombreux petits corps, les astéroïdes, qui délimitent le système solaire externe regroupant les quatre planètes périphériques, dont deux géantes gazeuses, Jupiter et Saturne.

La découverte des exoplanètes gazeuses

Longtemps, la compréhension de la formation et de la structure des planètes reposait sur les huit planètes du système solaire. Au cours des vingt-cinq dernières années, la découverte de plus de 4000 exoplanètes a profondément transformé notre connaissance de ces corps célestes.

Les exoplanètes géantes gazeuses peuvent être beaucoup plus grandes que la planète Jupiter, et beaucoup plus proches de leur étoile que tous les corps de notre système solaire.

Ces géantes gazeuses proches de leur étoile sont appelées « Jupiter chauds ». Les Jupiter chauds ont été parmi les premiers types d’exoplanètes découverts – il s’agit de géantes gazeuses comme Jupiter, mais orbitant si près de leur étoile que leurs températures atteignent des milliers de degrés.

Ces grandes planètes décrivent des orbites si serrées qu’elles provoquent une oscillation prononcée de leurs étoiles, tirant leurs hôtes stellaires dans un sens et dans l’autre, et provoquant un décalage mesurable du spectre de la lumière des étoiles : c’est ce qui a rendu les Jupiter chauds plus faciles à détecter, par la méthode des vitesses radiales.

Sambuc éditeur